La Caisse nationale du logement (CNL) est appelée à la rescousse pour le financement des logements LPA étant donné que les souscripteurs n’arrivent pas à payer à temps les tranches de leur apport personnel.

Afin de surmonter les difficultés financières rencontrées lors des paiements des tranches par les souscripteurs et lever les obstacles qui entravent l'achèvement des travaux des projets de logement, le financement se fera désormais par le biais de la Caisse nationale du logement (CNL). C'est ce qu’a indiqué, jeudi, Nacer Djama, directeur général du Fonds de garantie et de caution mutuelle de la promotion immobilière (FGCMPI) en marge d'une journée d'étude organisée à Constantine.


“Cette nouvelle mesure du logement promotionnel aidé (LPA 2), qui vient compléter l'ancien programme, apportera des améliorations notamment en ce qui concerne le retard enregistré souvent dans le paiement des tranches par les souscripteurs, ce qui constitue un vrai problème pour le promoteur immobilier parce que sans ressources financières, celui-ci ne peut pas avancer. Il est donc prévu que c'est la Caisse nationale du logement qui paye à la place des souscripteurs.

La Caisse, qui intervient pour assurer l'aide de l'État, garantira en plus les versements effectués par les souscripteurs aux promoteurs. Autrement dit, le promoteur va recevoir son argent sans coupure”, précisera Nacer Djama.

Une opération qui se déroulera, selon lui, sous le contrôle de la Caisse nationale du logement et le FGCMPI. Durant cette journée, qui a regroupé plus de 290 promoteurs, plusieurs communications suivies de débats ouverts entre professionnels de la wilaya de Constantine et ceux des wilayas limitrophes ont marqué les travaux de ce rendez-vous. Au menu, la nouvelle formule du logement promotionnel aidé, la relation entre le promoteur immobilier et le notaire, les différentes couvertures des risques pendant et après la construction et les conventions de la mutualisation avec les sociétés d’assurance partenaires au profit des promoteurs affiliés ainsi que l’administration des biens et la gestion de la copropriété.
Cette rencontre, la deuxième du genre après celle organisée à Annaba, s’est fixée comme objectif la vulgarisation et la dynamisation de cette nouvelle mesure auprès des souscripteurs.

“Cette rencontre fait suite au regroupement régional des promoteurs immobiliers que nous avons tenu récemment à Annaba et nous allons terminer cette série de regroupement à Oran à la fin du mois en cours dans le but de faire connaître cette nouvelle version de la formule LPA”, dira M. Djama. Notons que pour l'année 2019, pas moins de 120 000 logements sous la formule LPA ont été inscrits à l'échelle nationale.